mardi 7 septembre 2010

La finalité de l’existence humaine - L ‘Univers et le Zoran


Aujourd’hui, pour la première fois, l’espèce humaine tout entière est placée devant un défi à la fois fondamental et collectif. Cette situation demande une pensée réellement imaginative et un effort à la fois courageux et partagé. Les prochaines décennies décideront de la sorte d’homme et du type de société qui survivront sur la planète. Des civilisations locales et limitées ont pu apparaître et disparaître dans le passé. Maintenant nous sommes concernés tous ensemble et nous allons partager un futur commun. Pour autant, cela n’implique pas une standardisation uniformisée du mode de vie et de pensée des hommes à travers le globe. Il faut simplement que quelques idées générales, et généreuses, soient universellement acceptées, sans lesquelles il ne pourra y avoir aucun ordre mondial stable.

Une transformation importante s’est produite. Le monde semble avoir réalisé une sorte d’unité. Nous entrons probablement dans une période d’universalisme. Nous avons donc besoin d’idéaux universels qui puissent être efficaces. Les grandes religions mondiales, et les idéologies du passé ont visé à cette universalité mais elles ont échoué. Le véritable espoir de progrès de l’humanité repose aujourd’hui dans la présentation d’une doctrine crédible de la nature réelle de l’homo sapiens, et dans l’établissement d’un universalisme intellectuel et spirituel acceptable par tous les hommes. Certes, l’énergie tirée de la structure même de la matière est maintenant à notre disposition, et l’espace planétaire est à notre portée. Mais un jour ou l’autre, la finalité de l’existence humaine apparaît comme le seul problème réellement essentiel.
Tant passe le temps immobile,
 qu’émerge enfin de l’océan des étoiles,
leur propre regard !

 Car nous sommes tous vivantes poussières d’étoiles.
Notre vrai visage est la lumière.
Puissions-nous aujourd’hui accepter de poser le regard
sur notre propre vérité.

Illustration : Marilena Mexi
http://maril1.deviantart.com/

samedi 17 juillet 2010

Définition de la Paix

Du latin pax, la Paix désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit. Elle est universellement considérée comme un idéal.

Au plan collectif, la paix désigne ainsi l'absence de violence ou de guerre entre groupes humains.

Au plan individuel ; la paix désigne également un état d'esprit personnel, exempt de colère, de crainte, et plus généralement de sentiments négatifs. Elle est donc souhaitée pour soi-même et éventuellement pour les autres, au point de devenir une salutation ou un but de vie.



La paix n'est pas un absolu, mais une recherche permanente. Et que le conflit n'est pas l'opposé de la paix. Il convient dans une démarche de paix de transformer le conflit pour le résoudre sans répondre par la violence, non pas de le supprimer. Les démarches non-violentes incarnent cette démarche de transformation pacifique du conflit.

C'est dans l'esprit des hommes que naissent les guerres, c'est dans leur esprit qu'il faut ériger les défenses de la paix.



dimanche 27 juin 2010

L'existentialisme est un humanisme

L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il fait, rien d'autre que son projet, rien d'autre que sa vie; c'est la subjectivité humaine.

L'homme est pleinement responsable, et sa responsabilité engage l'humanité entière autant que lui -même; l'homme est maître
de son destin.


L'homme possède une absolue liberté de choix. La liberté de choix implique qu'il n'est pas possible de ne pas choisir. Même en ne choisissant pas, l'homme fait un choix, un choix qu'il doit assumer.

La vie n'a pas de sens à priori. C'est à l'homme de décider de sa vie.

L'autre est indispensable. Pour obtenir une vérité sur soi, il faut passer par l'autre.

Extrait du livre L'existentialisme est un humanisme.

Mouvement

Mouvement plié au corps de la vie
Dehors, la nuit neigée à l'étendue

Dedans, la mort qui n'attend plus
Qu'un seul battement d'aile
Dont l'endroit
Est encore ombre de l'envers.
Et cet endroit est cet envers
Passé à travers cet endroit.


















Mouvement sans poids sur les mains
Dont le dos
S'applique aux vitres sans mesure.
Lentement, peinant de quatre membres d'air,
D'air engourdi,
Passé comme à la lenteur des murs,
Le mort appuie l'ouvert de sa tête.

Jean-Pierre Duprey

La Fin et la Manière (publication posthume, 1965), D.R.


lundi 10 mai 2010

LES EIDOS

Les eidos sont des bulles de pensée en constante évolution. Elles sont formées d’images, de mots, d’émotions, de sons qui, une fois rassemblés en un tout, forment la pensée. Ces bulles de pensée trouvent leur source dans notre subconscient, notre inconscient et dans l’interaction immédiate avec la matière et les formes de vies impliquées. Cet aboutissement de nos idées est extrèmenent instable et imprécis.

Ces bulles de pensée sont une construction imaginaire, mais construite avec des éléments mémorisés, des voies neuronales codées par les expériences antérieures. Elles n’existent qu’au moment où a lieu la séparation, le moment précis où se produit le flash de conscience.

Les eidos sont donc un processus, un acte de séparation. Cette constante reconstruction nous porte à voir le monde parfois stable et parfois dynamique, tantôt ordonné et tantôt chaotique. Un eidos n’est pas un moment arrêté, isolé et fini. Il est au contraire pris dans une continuelle dynamique de transformation, laquelle s’effectue nécéssairement sous l’influence d’autres eidos. Des eidos s’unissent, se dissolvent, et de nouveau apparaissent qui sont héritiers des premiers. L’unité et la dualité enfin réconciliées. De tout cela ressort le nouveau.

La pensée est donc une énergie, un élan qui permet aux eidos à chaque fois qu’ils s’unissent et se séparent d’aller au-delà de ce qu’ils étaient.

Les eidos nous amènent vers la conscience. Si nous sommes assez attentifs pour effectuer un retour sur soi et une ouverture sur le monde la conscience apparaît. Mais, plus fondamentalement, la conscience nous permet de saisir notre existence, ce grâce à quoi nous avons l’intuition de tout nos états d’âme. Elle est aussi conscience d’une présence, elle saisie l’existence du monde, elle est présence au monde. Elle est à la fois intériorité et extériorité. Quelle est la nature de ce lien entre vie intérieure et monde extérieure? Matière et esprit...

jeudi 29 avril 2010

Connais-toi toi-même

Dès que vous assumez être quelque chose c’est faux, dès que vous ignorez ce que vous êtes c’est juste.
Sri Nisargadatta Maharaj

C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas.

Gandhi

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.

Martin Luther King

La difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles, elle est d'échapper aux idées anciennes qui ont poussé leurs ramifications dans tous les recoins de l'esprit.

Keynes



Tout organisme pour s'adapter doit innover, tenter une aventure hors de la norme, engendrer de l'anormalité afin de voir si ça marche, car vivre, c'est prendre un risque.

Boris Cyrulnik

Il n'y a pas de signe plus évident de dérangement mental que de refaire sans cesse la même chose en escomptant un résultat différent.

Einstein

Il n'y a rien à pratiquer. Connais-toi toi-même, sois toi-même. Pour être toi-même, arrête de t'imaginer d'être ceci ou cela. Sois simplement. Laisse ta vraie nature émerger. Ne dérange pas ton esprit en cherchant.

Sri Nisargadatta Maharaj

Illustration : Evilopi8 - http://evilopi8.deviantart.com/

lundi 1 mars 2010

Évolution ou dévolution

Lorsque j’étais enfant je n’avais pas de distance, peu d'appréhensions et peu de préjugés sur le monde qui m’entourait. Je disposais d’une énergie et d'un désir de découverte pratiquement sans limites.

Une fois adolescent, tout s’effondre. Nous sommes emprisonnés en nous-mêmes, tentant de nous définir au mieux de nos connaissances et apprentissages personnels, familiaux et scolaires. Nous sommes au prise avec une conscience grandissante et confrontés à la dure réalité d’un modèle sociale capitaliste où l’argent a remplacé l’imagination et où l’expérimentation à été anéanti par la consommation.


Bien sûr, inutile de me faire remarquer que tous ne suivent pas cette voie déjà toute tracée vers l’apparence de réussite. Malgré tout, il y a aujourd’hui une multitude d’’ADULTES’’ cherchant à compenser leur manques affectifs et tentant d’oublier l’enfant émerveillé de la vie qu’ils étaient en lui substituant une consommation abusive de biens matériels. Beaucoup se définissent non pas par leurs actions, mais bien par leur rang social et les richesses qu’ils possèdent.