dimanche 26 juillet 2009

Nietzsche

J'ai appris à marcher : depuis lors je me permet de courir. J'ai appris à voler : depuis lors je n'attends pas d’être poussé pour changer de place.

Maintenant je suis léger, maintenant je vole, maintenant je me vois au-dessous de moi...

J'aime ceux qui ne savent pas vivre à moins de se perdre : car ce sont ceux qui passent sur l'autre rive.

J'aime celui dont l'âme se gaspille, qui ne veut pas de merci et ne rend rien : car il donne toujours et ne veut pas se conserver.

Ce que les sens savent, ce que l'esprit connaît n'a jamais sa fin en soi. Mais sens et esprit veulent te convaincre qu'ils sont la fin en toute chose : telle est leur vanité.



Ainsi je suis tombé un jour moi-même, hors de ma folie de vérité, hors de mes désirs du jour,... las du jour, malade de lumière,... tombé vers le fond, vers le soir, vers l'ombre : brûlé et altéré d'une seule vérité : Que je sois banni de toute vérité...

Conception du monde


Tu ne vois pas le monde tel qu’il est,
tu le vois tel que tu es.