lundi 7 février 2011

L'interconnectivité, l'hypothèse Gaïa et l'égoisme.

Au cours des années 60, l'écologiste anglais James Lovelock évoqua l'hypothèse Gaïa. Cette hypothèse compare la Terre à un organisme vivant, tout y étant interelié afin de réguler, plus précisément de conserver une stabilité permettant la continuité de la vie.

Tout organisme vivant tend vers cet équilibre lui permettant de gérer ses systèmes et processus internes. Les planètes sont-elles alors régies par les même fondements que les autres organismes, mais écartées de ceux-ci par leur grande complexité et leur aspect singulier et éloigné du notre?


Pour que la planète Terre conserve sa stabilité, il est nécessaire que tous les êtres vivants et toutes les communautés formées par ces êtres vivants respectent certaines lois.

Ces lois peuvent être violées au prix de la déstabilisation, de la dégradation, voire de la mort du système.

L'être humain en est un bon exemple, un virus s'abreuvant sans limites aux réserves et composantes du système dans lequel il évolue, créant une déstabilisation globale.

Vu l'étendue et la dominance que nous imposons en tant qu'humain sur les autres espèces, il nous est difficile de ressentir l'inter connectivité à l'intérieur de l'incroyable réseau neuronal qui compose la terre. Il faudra sans doute attendre que notre espèce soit directement menacée pour que nous nous intéressions davantage à la vie qui nous entoure. Ce ne serait alors non pas par désir d'échange et compréhension, mais par égoïsme pur. Espérons que cette étape nombriliste dans l'évolution de notre espèce (si elle se pointe à temps...), nous amènera à modifier nos comportements.

Je suis personnellement emballé par les récents mouvements écologistes et humains qui s'impliquent et auxquels nous devons nous joindre. Ces mouvements universels sont l'avenir de l'homme. Il ne sont pas imposés par un gouvernement ou une dictature, mais naissent tout simplement de ce qu'il y a de meilleur en nous.

Voici une façon facile de vous investir et de prendre position :

sites internet :
http://www.thepetitionsite.com

http://www.greenpeace.org/canada/fr
http://www.avaaz.org/fr
 

mardi 7 septembre 2010

La finalité de l’existence humaine - L ‘Univers et le Zoran


Aujourd’hui, pour la première fois, l’espèce humaine tout entière est placée devant un défi à la fois fondamental et collectif. Cette situation demande une pensée réellement imaginative et un effort à la fois courageux et partagé. Les prochaines décennies décideront de la sorte d’homme et du type de société qui survivront sur la planète. Des civilisations locales et limitées ont pu apparaître et disparaître dans le passé. Maintenant nous sommes concernés tous ensemble et nous allons partager un futur commun. Pour autant, cela n’implique pas une standardisation uniformisée du mode de vie et de pensée des hommes à travers le globe. Il faut simplement que quelques idées générales, et généreuses, soient universellement acceptées, sans lesquelles il ne pourra y avoir aucun ordre mondial stable.

Une transformation importante s’est produite. Le monde semble avoir réalisé une sorte d’unité. Nous entrons probablement dans une période d’universalisme. Nous avons donc besoin d’idéaux universels qui puissent être efficaces. Les grandes religions mondiales, et les idéologies du passé ont visé à cette universalité mais elles ont échoué. Le véritable espoir de progrès de l’humanité repose aujourd’hui dans la présentation d’une doctrine crédible de la nature réelle de l’homo sapiens, et dans l’établissement d’un universalisme intellectuel et spirituel acceptable par tous les hommes. Certes, l’énergie tirée de la structure même de la matière est maintenant à notre disposition, et l’espace planétaire est à notre portée. Mais un jour ou l’autre, la finalité de l’existence humaine apparaît comme le seul problème réellement essentiel.
Tant passe le temps immobile,
 qu’émerge enfin de l’océan des étoiles,
leur propre regard !

 Car nous sommes tous vivantes poussières d’étoiles.
Notre vrai visage est la lumière.
Puissions-nous aujourd’hui accepter de poser le regard
sur notre propre vérité.

Illustration : Marilena Mexi
http://maril1.deviantart.com/

samedi 17 juillet 2010

Définition de la Paix

Du latin pax, la Paix désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit. Elle est universellement considérée comme un idéal.

Au plan collectif, la paix désigne ainsi l'absence de violence ou de guerre entre groupes humains.

Au plan individuel ; la paix désigne également un état d'esprit personnel, exempt de colère, de crainte, et plus généralement de sentiments négatifs. Elle est donc souhaitée pour soi-même et éventuellement pour les autres, au point de devenir une salutation ou un but de vie.



La paix n'est pas un absolu, mais une recherche permanente. Et que le conflit n'est pas l'opposé de la paix. Il convient dans une démarche de paix de transformer le conflit pour le résoudre sans répondre par la violence, non pas de le supprimer. Les démarches non-violentes incarnent cette démarche de transformation pacifique du conflit.

C'est dans l'esprit des hommes que naissent les guerres, c'est dans leur esprit qu'il faut ériger les défenses de la paix.



dimanche 27 juin 2010

L'existentialisme est un humanisme

L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il fait, rien d'autre que son projet, rien d'autre que sa vie; c'est la subjectivité humaine.

L'homme est pleinement responsable, et sa responsabilité engage l'humanité entière autant que lui -même; l'homme est maître
de son destin.


L'homme possède une absolue liberté de choix. La liberté de choix implique qu'il n'est pas possible de ne pas choisir. Même en ne choisissant pas, l'homme fait un choix, un choix qu'il doit assumer.

La vie n'a pas de sens à priori. C'est à l'homme de décider de sa vie.

L'autre est indispensable. Pour obtenir une vérité sur soi, il faut passer par l'autre.

Extrait du livre L'existentialisme est un humanisme.

Mouvement

Mouvement plié au corps de la vie
Dehors, la nuit neigée à l'étendue

Dedans, la mort qui n'attend plus
Qu'un seul battement d'aile
Dont l'endroit
Est encore ombre de l'envers.
Et cet endroit est cet envers
Passé à travers cet endroit.


















Mouvement sans poids sur les mains
Dont le dos
S'applique aux vitres sans mesure.
Lentement, peinant de quatre membres d'air,
D'air engourdi,
Passé comme à la lenteur des murs,
Le mort appuie l'ouvert de sa tête.

Jean-Pierre Duprey

La Fin et la Manière (publication posthume, 1965), D.R.